Ce budget s’inscrit dans un contexte financier contraint et incertain notamment en matière de recettes. À ce titre, le CESER partage les inquiétudes de la Région concernant les recettes de TVA, difficiles à estimer mais dont la baisse affecte directement la capacité d’autofinancement et réduit d’autant la capacité à investir. L’examen du BP 2024 confirme que le modèle de financement des Régions est "à bout de souffle". Les Régions n’ont plus les moyens d’assurer leurs compétences. Cette situation risque de s’aggraver compte tenu des besoins en investissement massifs pour répondre aux transitions. Sans ressources nouvelles, les Régions ne pourront pas financer ces investissements. Dans ce contexte, le CESER réitère plusieurs préconisations. D'autre part, le CESER accueille positivement la volonté d’une politique d’investissement soutenue et ambitieuse, mais remarque que cette politique est confrontée à une perspective de croissance des recettes limitée, ce qui engendre une hausse significative du recours à l’emprunt depuis plusieurs années. Le CESER préconise d’engager rapidement une réflexion collective sur les lycées confrontés à des difficultés financières majeures. Cette problématique est prise en considération par la Région qui développe une démarche d'anticipation et de suivi visant à prévenir et à traiter chaque situation particulière. Pour autant, de nombreux établissements se trouvent dans une situation préoccupante, c’est pourquoi le CESER formule là-aussi des préconisations. Enfin, il émet des observations relatives aux politiques publiques régionales.
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